Au Ghana, les soins médicaux sont dispensés
par les services gouvernementaux, les missionnaires, quelques cliniques
privées et des personnes pratiquant la médecine traditionnelle.
Il existe beaucoup déquipements et dinstallations modernes, mais
tout comme les médecins, ils sont malheureusement inégalement
répartis sur
le territoire. Ainsi, dans les zones rurales, la population doit faire plus de 8 km pour se faire soigner, de nombreuses femmes devant même faire plus de 16 km pour se faire suivre durant leur grossesse. Le gouvernement tente donc daméliorer la qualité des services de santé en créant plus de centres médicaux, en rendant les soins de base plus accessibles, et en formant davantage les sage-femmes et le personnel médical des centres de soins communautaires. Des programmes de médecine préventive ont été mis sur pied ; le personnel est par ailleurs formé de manière à mieux éduquer les communautés notamment en ce qui concerne les maladies infectieuses telles que la malaria, le choléra ou la typhoïde. Daprès lOMS (Organisation mondiale pour la santé), la malaria et la rubéole sont les deux plus grandes causes de mortalité dans ce pays. La médecine traditionnelle, souvent combinée
à la médecine moderne, utilise des herbes médicinales,
des graines et des racines. Les recettes ont été transmises
par les ancêtres avec les autres traditions spirituelles.
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