Les traditions ghanéennes sont centrées sur un certain nombre de croyances fondamentales, dont les liens familiaux, le respect des aînés, la proximité des esprits des ancêtres, la vie après la mort et l’existence d’un Être suprême.

Les membres de la famille étendue vivent très près les uns des autres, parfois sous le même toit, et s’entraident beaucoup. Au Ghana, on n’est jamais sans foyer : même une fois marié, et même si l’on quitte son village, on peut toujours retourner dans sa famille.

Les personnes âgées sont très respectées par les plus jeunes. En tant qu’aînés et chefs de famille, elles sont une grande source de conseils. Le statut social et la reconnaissance se gagnent avant tout au niveau familial ; inversement, l’honneur de la famille est directement influencé par les faits et gestes de ses membres.

Tout au long de leur enfance, les enfants reçoivent une instruction religieuse et morale de leurs aînés et de la communauté dans son ensemble. C’est en observant les adultes qu’ils apprennent leur rôle au sein de la société : les jeunes filles apprennent les tâches ménagères et les garçons comment chasser, travailler la terre et faire du commerce.

Après l’indépendance, de nombreux habitants des zones rurales sont partis à la ville poursuivre leurs études et chercher de meilleurs emplois. Les traditions et le mode de vie des villages a alors commencé à changer tout doucement. Malgré le progrès et la modernisation, le rôle de la femme consiste toujours à s’occuper des enfants et des tâches ménagères, à travailler dans les champs et à vendre ses produits au marché. Plus de la moitié de la population vit encore dans les zones rurales.

Les cérémonies sont très importantes aux yeux des Ghanéens. Ces derniers observent en effet des rituels pour tous les événements marquants : mort, naissance, baptême, puberté, mariage, semailles, récoltes... Les cérémonies rapprochent les familles et les clans dans une véritable explosion de couleurs, de chants, de danse et de musique.