| Traditionnellement, les Fidjiens autochtones croyaient
en de nombreux dieux, placés sous l’autorité de Degei, le
dieu-serpent. Les villageois croyaient également à la présence
permanente et à l’influence de leurs ancêtres (vu).
Les chefs et les prêtres possédaient la mana, force spirituelle
des dieux. Pour remporter l’approbation de leurs anciens et s’assurer de
gagner la guerre, les tribus accomplissaient des rituels élaborés,
incluant du cannibalisme. Manger un ennemi signifiait consommer son esprit,
la plus grande forme de déshonneur.
Aujourd’hui la plupart des Fidjiens autochtones sont Chrétiens. La plus grande communauté est Méthodiste, suivie par les Catholiques. La plupart des Indo-Fidjiens sont Hindous, mais il y a aussi beaucoup de Musulmans parmi eux. Un petit pourcentage d’Indo-Fidjiens est Sikh. La religion Sikh combine des éléments tirés de l’Islam et des éléments tirés de l’Hindouisme. Les Chrétiens fidjiens fréquentent les offices religieux avec régularité et se rencontrent souvent pour étudier la Bible et pour participer à d’autres activités de leur église. La plupart d’entre eux observent toujours le code de conduite conservateur introduit par les missionnaires. Toutefois, beaucoup de Chrétiens croient toujours au vu. Dans la cérémonie formelle de la yaqona, ils vivent le kava comme un lien sacré avec leurs esprits ancestraux. |
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| Les Hindous croient en la réincarnation
et acceptent que la conséquence de leurs actes les suivent dans
leurs vies futures. Ils adorent Brahma, qui adopte de nombreuses formes.
Les fidèles de l’Islam croient en la soumission à Allah,
le Dieu tout-puissant, et suivent les enseignements du prophète
Mohammed. Leur livre sacré, le Qur’an, détermine la
loi islamique, qui régit tous les aspects de la vie des gens.
Les Fidjiens autochtones comme les Indo-Fidjiens, marchent rituellement dans le feu, pour symboliser leur purification. Les participants s’y préparent en vivant éloignés du village pendant deux semaines, en pratiquant l’abstinence sexuelle et en suivant un régime particulier. La cérémonie hindoue a lieu pendant la pleine lune en juillet ou en août. Le jour de la marche dans le feu, les prêtres fouettent les hommes et leur transpercent le corps d’aiguilles acérées. Les croyants entrent en transe et marchent plusieurs fois sur des charbons ardents, puis retournent au temple pour le culte. Ils ne se brûlent pas les pieds. Le rituel des Fidjiens autochtones a lieu sur l’île de Beqa, très proche de Viti Levu, au sud. Les hommes attachent des fougères arborescentes autour de leurs chevilles et marchent sur des pierres très chaudes. Ce qu’ils portent autour des chevilles ne prend pas feu et les hommes ne se brûlent pas les pieds. |
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