Un des passe-temps préférés des Éthiopiens est de rendre visite à leur famille et à leurs amis. La cérémonie du café souligne ce plaisir d’être ensemble : le rituel veut que les invités boivent trois tasses de café. Dans les villes, les hommes se rencontrent aussi dans les cafés.

Partout en Éthiopie, le soccer est sans doute le sport le plus populaire. On y joue n’importe où, parfois avec un ballon fait de lambeaux de tissu. Boxe, basket-ball, volley-ball, tennis et vélo sont aussi très appréciés. Les jeux favoris des filles sont les jonchets, la corde à sauter, la marelle et la balançoire.

Les Éthiopiens sont reconnus pour leur excellence à la course à pied. Plusieurs athlètes masculins et féminins ont en effet remporté des médailles aux Jeux olympiques et ont établi des records mondiaux : Abebe Bikila fut champion olympique du marathon en 1960 et en 1964, courant même nu-pieds en 1960 aux Jeux de Rome ; Belayneh Densamo a détenu le record mondial du marathon pendant presque dix ans (1989-1998) ; Derartu Tulu, qui a gagné le 10 000 mètres aux Jeux olympiques de 1992, a été la première Éthiopienne à remporter une médaille d’or.

Dans les régions rurales, les hommes aiment faire de la lutte, du saut à la perche et de la course hippique. Lors des fêtes, les hommes pratiquent le gugs, sport équestre qui avait traditionnellement pour but de préparer les jeunes hommes à la guerre : montés sur des chevaux ornés de parures colorées, les cavaliers se pourchassent à haute vitesse en se jetant de fausses lances dont ils se protègent à l’aide de boucliers faits de peaux d’animaux. Ces cavaliers accomplis sont aussi capables de courir à pied à côté de leur monture pour l’enfourcher.

Les jeux de cartes sont populaires ainsi que le gebata, auquel on joue partout en Afrique : les joueurs tentent d’accumuler autant de pierres que possible en les déplaçant sur le jeu, qui a six trous de chaque côté.

Le genna, qui se joue traditionnellement durant la période de Noël, est semblable au hockey : les joueurs font usage de bâtons courbés (t’ing) et d’une balle de bois (irur). Dans le genna, cependant, on ne restreint ni le nombre de joueurs ni la zone de jeu. En outre, les deux buts peuvent se trouver n’importe où, même dans deux villages différents.

Dans des villes, en particulier à Addis-Abeba, les gens aiment les divertissements modernes comme le cinéma, le théâtre et les discothèques. Certains bars ont des tables de biliardo (billards à l’italienne).