Les Érythréens sont passionnés
de soccer et de cyclisme. Le pays compte environ 200 clubs de soccer et
plus de 5000 joueurs enregistrés. Comme il y a peu de terrains aménagés,
les enfants jouent au soccer dans la rue avec des ballons faits de coton
compressé. Les clubs de cyclisme sont également nombreux,
et même les femmes se sont mises à ce sport. Dans les régions
rurales, les courses de chameaux gagnent en popularité, surtout
auprès des Rashaida et des Tigré.
Parmi les jeux traditionnels, le gebetta est très apprécié. Ce jeu (souvent appelé mandala ailleurs dans le monde) se joue avec 48 pois secs et une planche rectangulaire percée de deux rangées de six trous. Le but du jeu est de capturer le plus de pois possible, par des manœuvres de redistribution. Les filles affectionnent aussi le fti-fti, jeu qui consiste à s’accroupir et à se relever sans interruption au rythme de chants endiablés. Le but du jeu est de voir qui tiendra le plus longtemps. Garçons et filles aiment jouer au handai, jeu très semblable aux osselets : on lance en l’air des cailloux et il faut ramasser un nombre déterminé de cailloux laissés sur le sol, puis rattraper ceux qui sont en train de tomber avant qu’ils ne touchent le sol. Dans les villes, le gouvernement a créé pour les jeunes des clubs qui offrent des activités récréatives et éducatives. Les cafés sont très populaires auprès des citadins : à Asmara, les gens se retrouvent volontiers dans les nombreux cafés qui bordent les rues ombragées.
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