La plupart des Érythréens
vivent dans les zones rurales. Parents, enfants, oncles, tantes, cousins,
cousines et grands-parents habitent le plus souvent sous le même
toit. Les Érythréens accordent beaucoup d’importance à
l’unité familiale et n’hésitent pas à considérer
un étranger comme l’un des leurs en l’appelant par exemple «
frère »,
« sœur » ou « grand-père ». De même, les adultes n’hésiteront pas à corriger ou à discipliner les enfants des autres, même s’ils ne les connaissent pas. On s’attend à ce que les enfants respectent les paroles des adultes. Les personnes âgées occupent une place toute particulière dans la société érythréenne : elles sont traitées avec beaucoup de respect et sont considérées comme de bon conseil. Pour les affaires importantes, on consulte généralement les aînés avant de prendre une décision ; ce sont aussi eux qui tranchent dans les conflits familiaux. Le rôle important qu’ont joué les
femmes dans la libération du pays a engendré beaucoup de
respect à leur égard et a contribué à une plus
grande égalité des sexes. Environ
Sauf chez les Kunama, les mariages sont habituellement arrangés. C’est la famille du garçon qui, selon la tradition, va demander la jeune fille en mariage à sa famille. Dans les villes toutefois, de plus en plus de jeunes gens choisissent eux-mêmes leur partenaire. Pendant deux semaines après le mariage, la mariée ne quitte pas la maison et est choyée par la famille et les amis. Les types d’habitation varient beaucoup en Érythrée.
Les Tigrigna, qui forment environ 50 % de la population, vivent dans des
hidmos, maisons traditionnelles des hauts plateaux, dont le toit, en terre,
repose sur des poteaux et des piliers de bois de genévrier, d’olivier
sauvage ou d’eucalyptus. Dans certaines régions, les habitations
sont faites
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