La majorité des Érythréens
parlent plus d’une langue. Le tigrigna, le tigré et l’arabe sont
les trois langues les plus parlées, mais chaque groupe ethnique
a sa langue, qui peut comporter plusieurs dialectes. Un petit nombre de
personnes parlent l’italien et l’anglais.
Le tigrigna et l’arabe sont les deux langues véhiculaires du pays. Le trigrigna, qui dérive du guèze (éthiopien classique), compte plus de 200 caractères, chacun correspondant à un son différent. Le tigré, qui dérive lui aussi du guèze, ne ressemble pas au tigrigna ; prononciation et usage varient d’une région à l’autre. Une bonne partie des Musulmans érythréens parlent arabe ; le nombre d’arabophones a augmenté depuis le retour des Érythréens déplacés du Soudan et du Moyen-Orient. Chaque groupe ethnique a sa propre langue : l’afar, l’hidaareb, le bilen et le saho sont des langues couchitiques ; le kunama et le nara sont des langues nilotiques. Sauf pour le tigrigna et le tigré, la plupart des langues érythréennes utilisent les alphabets latin ou arabe. Les Érythréens sont très accueillants.
Ils arrêteront volontiers des touristes pour leur demander comment
se déroule leur voyage ou s’ils se portent bien. Les formules
On dit rarement « merci » en Érythrée,
peut-être parce que l’équivalent tigrigna (Yeken yele) est
trop affecté. Par ailleurs, les Érythréens ne s’attendent
pas à être remerciés pour les petits services rendus
: ils considèrent qu’il est de leur devoir de venir en aide à
leurs amis et connaissances. En Érythrée, il n’y a
pas de télévision en dehors des villes. La radio peut être
captée dans la plupart des zones rurales et est le meilleur moyen
de disséminer de l’information. Le gouvernement érythréen
censure cependant
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