LÉgypte possède environ 3,5 millions
dhectares de terres cultivables. La construction du barrage dAssouan
a permis dÕaugmenter létendue des terres cultivées
et daccroître par la même occasion la production délectricité.
Un tiers de la population active travaille la terre ; les autres travaillent
dans le secteur public, les industries, les champs de pétrole et
le tourisme.
Les modes de vie urbain et rural sont très différents. Dans les campagnes, les communautés sont petites et très unies. Les agriculteurs, ou fellahin (en arabe, fellah signifie << travailler la terre >>), y mènent une vie tranquille, soccupant essentiellement des récoltes et du bétail. Ils vivent dans de simples maisons de briques et élèvent des chèvres, des poules, des moutons et des buffles. |
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Les conditions de vie se sont cependant nettement améliorées. Les villageois ont maintenant accès aux services de santé et peuvent envoyer leurs enfants à lécole. Toutes les communautés ont de leau potable, et il nest pas rare dy trouver radios et télévisions. De nouvelles techniques agricoles, plus productives, ont été adoptées un peu partout. La modernisation a même atteint les régions du désert les plus isolées, et les jeunes Bédouins partent à la ville à la recherche de travail. |
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Les Égyptiens sont des gens pleins dinitiatives,
et dans les villes, la plupart ont deux ou trois emplois. Les personnes
hautement qualifiées occupent des postes dans les industries pétrolière,
pharmaceutique, textile et touristique. Dans le secteur public, un grand
nombre de postes à responsabilités sont occupés par
des femmes. Les mosquées et les églises ont mis sur pied
un bon réseau de services sociaux destiné à compléter
les services offerts par le gouvernement.
Le travail des enfants reste toutefois un problème en Égypte. La pauvreté oblige en effet souvent les enfants à travailler pour augmenter le revenu familial. |