En Équateur, l'école est obligatoire
de six à quatorze ans. Certains enfants vont à l'école
le matin, de 7 h à midi, d'autres l'après-midi, de 13 h à
18 h. Cette répartition des cours permet de pallier le manque de
professeurs et d'établissements scolaires. La majorité des
élèves prennent leur repas du midi à la maison.
La plupart des établissements scolaires étant situés dans les villes, de nombreux enfants des campagnes ne sont pas scolarisés. Les familles les plus pauvres n'ont d'ailleurs pas les moyens de payer les frais d'inscription, les livres et les uniformes. Bon nombre d'enfants abandonnent l'école après quelques années d'instruction ; rares sont ceux qui vont au secondaire. |
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L'accès à l'éducation n'est pas facile non plus pour les Autochtones : le pays manquant d'enseignants parlant à la fois l'espagnol et une langue autochtone, les enfants qui ne parlent pas espagnol sont défavorisés. Aussi le gouvernement tente-t-il de recruter des enseignants parlant les langues autochtones afin que ces enfants puissent eux aussi être scolarisés. |
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Les écoles privées sont souvent
meilleures que les écoles publiques. Elles ont moins d'élèves,
plus de livres et de meilleurs locaux. Mais les familles qui ont les moyens
d'y envoyer leurs enfants sont peu nombreuses.
Environ 10 % des Équatoriens de plus de 15 ans ne savent ni lire ni écrire. Dans les années 60, le gouvernement a mis sur pied des programmes d'alphabétisation pour les adultes. Les résultats n'ont cependant pas été très concluants. Les restrictions budgétaires et la pauvreté rendent difficile la lutte contre l'analphabétisme. |
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Les meilleurs élèves des écoles secondaires sont encouragés à poursuivre leurs études ; on leur offre des bourses privées ou gouvernementales. L'Université centrale de l'Équateur, à Quito, est née de l'amalgamation de trois universités catholiques qui avaient été fondées par divers ordres religieux aux xvie et xviie siècles. Elle compte aujourd'hui 45 000 étudiants. Le nombre d'inscriptions universitaires est en augmentation. |