Les fêtes font partie intégrante
de la culture équatorienne. Ce sont souvent des mélanges
de pratiques catholiques et de traditions autochtones. Les Incas célébraient
autrefois le solstice d'été, en juin, par une fête
appelée Inti Raymi. Aujourd'hui, le solstice est célébré
le 24 juin, jour de la Saint-Jean-Baptiste (San Juan) : pour l'occasion,
les gens revêtent des costumes très recherchés et dansent.
Ces danseurs costumés sont appelés Diablo Humz (têtes
de diable). Quelques jours plus tard, pour la Saint-Pierre et Saint-Paul,
d'immenses feux de joie animent les rues.
La pase del niño (présentation de Jésus) est une importante tradition de Noël. La plupart des Équatoriens ont chez eux une statue de l'Enfant Jésus, souvent ancienne, que la famille apporte chaque Noël à l'église pour que le prêtre la bénisse. Les Équatoriens croient que cette statue leur porte chance. |
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La fête la plus importante est la fête
de l'Indépendance de l'Équateur. Mais chaque ville célèbre
aussi son indépendance : Guayaquil, par exemple, la fête le
9 octobre. Quant à la ville de Quito, elle célèbre
sa fondation en décembre par des fêtes, des foires et des
corridas.
Fin septembre, Latacunga, dans la région centrale de la Sierra, célèbre la Fiesta de la Mama Negra (fête de la Mère noire). La Mama Negra est une statue d'une Vierge Marie à la peau noire très chère aux habitants de la région. Ceux-ci revêtent alors des costumes, portent des masques et des coiffes et dansent dans les rues. En février et au début mars, avant la rentrée des classes, de nombreuses familles de Quito vont passer leurs vacances sur la côte ou dans les Andes : restaurants et hôtels sont alors complètement réservés. |
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