Tous les citoyens équatoriens peuvent se
faire soigner à peu de frais dans les hôpitaux publics. Ces
hôpitaux, gérés par le gouvernement, manquent malheureusement
souvent de place, de personnel ou de matériel pharmaceutique.
Ce sont surtout les plus démunis qui ont recours au système public ; les riches utilisent le système privé. Les cliniques et les hôpitaux privés de l'Équateur, qui sont parmi les meilleurs en Amérique Latine, sont situés essentiellement dans les villes et sont trop éloignés et trop chers pour que les habitants des zones rurales puissent en profiter. Les deux tiers des médecins, des spécialistes et des hôpitaux se trouvent à Quito et à Guyaquil, là où ne réside qu'un quart de la population. |
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Si la santé des Équatoriens s'est
améliorée aux cours des dix dernières années,
des progrès restent à faire concernant le système
de santé. La tâche est d'autant plus difficile que les fonds
alloués au système de santé public diminuent d'année
en année. Les maladies telles que la typhoïde, le choléra,
la poliomyélite, la malaria et la fièvre jaune continuent
de faire des victimes parmi les Équatoriens. Les principales causes
de décès sont les maladies cardio-vasculaires, les infections
intestinales, les maladies pulmonaires et les accidents de la route.
Certains Équatoriens préfèrent avoir recours aux médecines traditionnelles. Ils vont alors consulter des guérisseurs que l'on appelle yachaj mama ou yachaj taitas (« sage mère » ou « sage père » en quichua). Ces derniers utilisent des plantes, des figurines, des ufs et des cochons d'Inde pour leurs traitements. Ils exorcisent des maladies comme la malaria. Les connaissances nécessaires pour devenir guérisseur sont transmises de père en fils ou de mère en fille. |
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L'Équateur possède sur son territoire
près d'un millier de plantes aux propriétés thérapeutiques.
Des pharmacologues du monde entier vont en Amazonie chercher des plantes
qui leur serviront à fabriquer des médicaments. Ces médicaments
seront ensuite vendus en Équateur, mais à des prix beaucoup
trop élevés pour une grande partie de la population.
La connaissance des remèdes traditionnels (plantes ou autres) tend de plus en plus à se perdre. Par ailleurs, les plantes médicinales sont menacées par les dégâts environnementaux. |
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