Les Dominicains sont des fanatiques du baseball,
ou pelota. Le baseball a été introduit dans le pays au début
du XXe siècle, durant l’occupation américaine.
Il est pratiqué autant par les enfants dans la rue, que par les
professionnels dans les stades. Pendant la saison du baseball, qui débute
en octobre, de nombreux joueurs de la Ligue majeure américaine viennent
se mesurer aux ligues professionnelles locales. |
Faire
voler de grands cerfs-volants colorés, appelés chichiguas,
est un passe-temps très apprécié des Dominicains. |
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Les cinq équipes de baseball de la Ligue
professionnelle dominicaine sont suivies de près par les recruteurs
de la Ligue majeure. En effet, la république Dominicaine est considérée
comme une source de joueurs de haut niveau. Le pays fournit, à lui
seul, le plus grand nombre de joueurs étrangers aux États-Unis.
Des vedettes du baseball comme Sammy Sosa des « Chicago Cubs »
et Alex Rodriguez des « Seattle Mariners » sont une inspiration
pour les jeunes Dominicains.
Avant que le baseball n’acquière sa
popularité actuelle, les combats de coq étaient la passion
nationale. Les autorités les désapprouvent, mais ces combats
sont légaux et sont toujours populaires dans les petites villes
et les villages, surtout auprès des hommes. Chaque localité
possède sa propre gallera, ou arène de combats de
coqs. Le samedi et le dimanche, hommes et jeunes garçons amènent
leur coq favori s’affronter dans la gallera. D’autres viennent simplement
en spectateurs ou pour faire des paris. Pendant le match, on joue de la
musique et l’on sert du rhum sous la surveillance de policiers. Ce sport
est considéré comme une activité propre à la
haute société à Saint-Domingue. |
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De nombreux Dominicains aiment monter à
cheval. À la campagne, on voit souvent des fermiers chevauchant
à travers les champs de cannes à sucre. Les courses de chevaux
sont d’ailleurs fort populaires. Les nombreuses plages publiques de l’île
ne manquent pas non plus d’attirer la population locale. Les amateurs de
danse se retrouvent quant à eux dans les nombreux clubs du pays
pour danser le merengue ou la salsa. |
La
joueuse de tennis Mary Joe Fernandez, qui a remporté le Grand Chelem
en 1986, à l’âge de 14 ans, est née en république
Dominicaine. |
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Les Dominicains travaillent de longues heures
et ont peu de temps pour les loisirs et pour socialiser. Dans les petites
villes, la vie sociale s’organise autour du parc ou de la place publique,
où l’on se promène et bavarde entre amis. À la campagne,
les hommes se retrouvent dans les magasins, les bars ou les salles de billard,
pour discuter, jouer au billard ou aux dominos. Le dimanche, les familles
de fermiers vont en ville faire des emplettes et assister à la messe.
Les femmes et les enfants rentrent en général les premiers
à la maison pour préparer le souper, alors que les hommes
passent l’après-midi en ville pour assister à un combat de
coqs ou à un match de baseball ou de basket-ball. |
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La
fondation caritative de Sammy Sosa a versé plus de 3 millions de
dollars américains pour la création de la première
clinique pédiatrique de médecine préventive et de
vaccination gratuite à San Pedro de Macoris, ville natale de Sammy
Sosa. Tony Fernandez des « Toronto Blue Jays » vient en aide
aux pauvres de la république Dominicaine par l’entremise de sa propre
organisation caricative. |
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