Au Congo, laccès à léducation
est un droit, et lécole primaire est gratuite et obligatoire pour
tous. Cependant, de nombreuses régions manquent décoles
et tous les enfants ne sont pas scolarisés : au début des
années 1990, moins de 50 % des enfants dâge scolaire (58
% des garçons et 39 % des filles) étaient inscrits à
lécole. Seulement 5 % des filles terminent leur scolarité.
Lécole primaire commence à lâge de six ans et dure six années ; elle est divisée en trois niveaux : élémentaire, intermédiaire et terminal. On y enseigne en kikongo, en tshiluba, en lingala et en swahili. Le français est la langue officielle denseignement aux niveaux secondaire et post-secondaire, même si la plupart des Congolais ne le parlent pas couramment. On a tenté à plusieurs reprises de lintroduire dans les écoles primaires, mais sans succès. Lannée scolaire débute en septembre et se termine en juillet. |
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Lécole secondaire, qui nest pas obligatoire,
commence à douze ans et peut durer six années. Elle comprend
deux cycles : un cycle dorientation de deux ans, et un cycle supérieur
de quatre ans pour les études générales ou plus court
pour la formation professionnelle. Pour recevoir son diplôme, lélève
doit réussir lexamen national de fin de secondaire. Cependant,
les écoles des régions rurales les plus isolées sont
mal équipées et les élèves ne peuvent pas toujours
passer lexamen.
Le système déducation du Congo comporte deux types décoles : des écoles publiques et des écoles confessionnelles, aussi financées par le gouvernement. Environ 70 % des écoles sont administrées par lÉglise catholique. Il existe également quelques écoles catholiques privées. |
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Le Congo possède trois universités
publiques situées à Kinshasa, à Kisangani et à
Lubumbashi, ainsi que plusieurs universités privées. Il est
également doté dun institut dagronomie situé à
Yangambi, près de Kisangani, et dun certain nombre dinstituts
denseignement supérieur spécialisés. Suite à
une émeute à lUniversité de Lubumbashi, en 1991,
lors de laquelle dix personnes furent tuées, presque tous les instituts
denseignement supérieur furent fermés. Bon nombre ont été
rouverts en 1992, mais les cours ne sont pas offerts de façon régulière.
En raison des problèmes économiques,
les enseignants sont très mal rémunérés ; il
arrive souvent quils ne soient pas payés pendant des mois. Les
élèves des écoles publiques doivent payer leur instruction
en argent ou par un autre mode de paiement comme de la nourriture. Les
écoles nont pas le matériel de base, les bibliothèques
sont vides et on manque denseignants qualifiés (moins du quart
des enseignants des écoles primaires ont un diplôme). Le manque
dargent et la détérioration des conditions de travail ont
conduit à des manifestations étudiantes et à des grèves
denseignants.
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