La vie familiale en Colombie varie selon les régions,
la classe sociale, l'appartenance ethnique, l'éducation et le revenu.
Le système de famille étendue, dans lequel parents, enfants, grands-parents et autres membres de la famille vivent ensemble, est encore courant en Colombie. Il est fréquent, par exemple, que les enfants, une fois adultes, continuent de vivre avec leurs parents. |
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Comme dans bien d'autres pays d'Amérique
du Sud, l'homme est généralement considéré
comme le chef de la famille. Les femmes s'occupent des repas, de la maison
et des enfants. Mais les femmes étant de plus en plus nombreuses
à travailler à l'extérieur de la maison, cette répartition
des responsabilités tend à se modifier. Néanmoins,
bon nombre de Colombiens ont encore une vision traditionnelle du rôle
de la femme dans la société.
En Colombie, on crée souvent des liens à l'extérieur de la famille par un système qui s'appelle le compadrazgo. Au baptême d'un enfant, ses parents lui choisissent des compadres (parrain et marraine), qui seront presque d'autres parents pour lui ; compadres se traduit d'ailleurs littéralement par « co-parents ». Les compadres apportent à l'enfant conseils et soutien, même financier. |
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Comme dans beaucoup de pays catholiques, les couples
se marient souvent dans deux cérémonies distinctes, l'une
civile, requise par la loi, et l'autre religieuse. Si les familles riches
organisent de grands mariages, les unions de fait sont courantes chez les
pauvres, car elles permettent d'éviter les dépenses occasionnées
par le mariage.
Les Autochtones de la jungle colombienne vivent dans des huttes aux toits de chaume soutenus par des perches en bois. Dans le même pays, à Bogotá par exemple, certaines familles vivent dans de hauts immeubles résidentiels ou de vastes maisons de banlieue. La plupart des Colombiens, cependant, vivent dans des logements plus modestes. Dans les régions côtières, on vit le plus souvent dans des maisons en bois de deux ou trois pièces, aux toits en tôle ondulée ; le mobilier et la décoration sont souvent réduits au strict minimum. C'est dans les bidonvilles des grandes villes qu'on trouve les pires conditions de logement. |
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