Avant 1949, seule une petite proportion
de Chinois savait lire et écrire. Depuis, le gouvernement communiste
a fait d’énormes progrès dans le domaine de l’éducation.
Aujourd’hui, le taux d’alphabétisation atteint presque les 80 %,
bien que ce chiffre soit sensiblement plus bas chez les femmes.
Dans la plupart des régions, l’éducation est obligatoire de 7 à 16 ans, et jusqu’à tout récemment, elle était gratuite jusqu’au niveau universitaire. Dans le système éducatif chinois, il y a beaucoup de concurrence pour entrer dans les bonnes écoles, même au niveau de la maternelle. Souvent, lorsqu’ils commencent la maternelle à trois ou quatre ans, les enfants savent déjà lire, car leurs parents le leur ont appris. À l’école, les enfants portent un uniforme. L’école élémentaire dure cinq ans ; le programme du secondaire également, ce dernier étant divisé en deux cycles de trois et deux ans. Après avoir achevé le premier cycle du secondaire, les élèves peuvent choisir d’entrer dans une école de formation professionnelle qui les prépare au monde du travail, ou dans une école secondaire du deuxième cycle. Les enfants sont toutefois nombreux, surtout dans les zones rurales, à quitter l’école secondaire pour travailler. Les récents changements économiques en Chine ont convaincu certains élèves qu’ils gagneraient un meilleur salaire en quittant l’école et en entrant immédiatement dans le monde du travail. Les femmes prennent plus de temps que les hommes à finir leurs études. On s’attend à ce que les enfants réussissent dans leurs études, et ceux-ci subissent beaucoup de pression de leur entourage. Dans les zones rurales, une fois à la maison, ils doivent souvent participer aux travaux agricoles en plus de faire leurs devoirs. Les enseignants donnent beaucoup de devoirs, et les parents des classes moyenne et supérieure encouragent souvent leurs enfants à suivre des cours extracurriculaires (peinture, calligraphie, musique et langues étrangères). Étant donné la politique de l’enfant unique de la Chine, les parents attendent beaucoup de leur enfant. Pour entrer à l’université, les étudiants
doivent réussir un examen d’entrée national, et la concurrence
est sévère. La Chine compte de nombreuses universités,
mais celles-ci ne peuvent malgré tout satisfaire à la demande
; l’abolition de la scolarité gratuite en 1985 oblige aussi maintenant
les étudiants à rivaliser pour obtenir des bourses. Par ailleurs,
les diplômés peuvent désormais choisir eux-mêmes
leur lieu de travail plutôt que de laisser l’État décider
pour eux.
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