MANGER À LA CHINOISE
La cuisine chinoise est étonnamment variée. Il y a 2 000 ans, les Chinois imprimaient déjà des livres de cuisine, importaient des denrées, mangeaient au restaurant et employaient des techniques culinaires complexes pour mettre en valeur le goût des aliments. Il existe d’ailleurs plus d’une centaine de termes pour décrire les processus de cuisson.

Les Chinois apprécient les aliments frais et font leurs emplettes de nourriture quotidiennement. Dans les familles où les deux parents travaillent, on achète beaucoup de plats ou d’aliments préparés, surtout pour le petit-déjeuner. Écoles, administrations et entreprises ont des cafétérias qui, le midi, servent des plats préparés. Les familles se retrouvent le soir pour partager le repas principal de la journée, composé de plusieurs plats qu’on place au centre de la table. 

Les Chinois consomment une grande variété de viandes et de légumes. Ils ne consomment généralement pas de produits laitiers, mais plutôt des produits du soja, qui fournissent protéines et calcium.

Dans le nord du pays, on trouve à la fois la cuisine raffinée élaborée jadis à la cour impériale, et une cuisine locale aux saveurs fortes (oignon et ail), où les nouilles au blé et le pain sont préférés au riz. La popularité de l’agneau reflète l’influence de la population musulmane (le porc est la viande la plus consommée ailleurs en Chine).

Dans l’ouest de la Chine, la saison de culture est courte en raison de la rigueur du climat : aussi beaucoup de techniques culinaires visent-elles la conservation des aliments. Entourée de hautes montagnes, la plaine du Sichuan est restée totalement isolée du reste du monde pendant des siècles, mais aujourd’hui sa cuisine épicée est appréciée dans le monde entier.

Le sud du pays est réputé pour sa cuisine cantonaise, souvent à base de légumes et de viandes rapidement sautés, et Guangzhou (Canton) est considéré comme la capitale gastronomique de la Chine. Grâce à son climat subtropical, cette partie de la Chine jouit d’une abondante production agricole toute l’année. On y trouve aussi poissons et fruits de mer en abondance. La production agricole est également très diversifiée dans l’est du pays, où la cuisine est un mélange de traditions régionales et d’influences étrangères.
 
 
 
 

  Poulet rôti à la chinoise
Ingrédients

3 c. à s. (15 ml) de vin de riz 
3 c. à s. (15 ml) de miel
2 c. à s. (15 ml) de sauce de soja
1 c. à thé d’huile de sésame
½ c. à thé de poivre blanc
1 poulet à rôtir (1,3 kg – 1,6 kg)

Préparation

Mélanger dans un bol tous les ingrédients sauf le poulet. Placer le poulet dans un sac alimentaire en plastique. Verser le mélange dans le sac, refermer et laisser macérer au réfrigérateur pendant une à deux heures en remuant de temps en temps. Préchauffer le four à 180 °C. Sortir le poulet du sac et réserver la marinade. Placer le poulet sur la grille d’une plaque à rôtir, poitrine vers le haut, et faire rôtir en arrosant de marinade de temps en temps (quand le poulet commence à bien dorer, le couvrir de papier d’aluminium sans sceller). Après 35 minutes de cuisson, retourner le poulet et le rôtir 35 minutes de plus, en l’arrosant de temps en temps. Retourner le poulet à nouveau et le faire rôtir jusqu’à ce que la viande près des os soit cuite (environ 20 minutes supplémentaires). 



 

  Le saviez-vous ?
 
Beaucoup de techniques de cuisson utilisées en Chine visent l’économie d’énergie : si les ingrédients sont souvent coupés en petits morceaux, c’est pour qu’ils cuisent plus rapidement ; de même, la forme incurvée du wok (poêle chinoise) permet de distribuer une quantité limitée de chaleur sur une grande surface. 

 


 

  Le saviez-vous ?
 
Les Chinois ont commencé à produire des boissons alcoolisées il y a plus de 3400 ans ; ils ne boivent du thé que depuis 1400 ans.