LE MONDE DU TRAVAIL
Une grande majorité de Chiliens sont employés dans les services publics : santé, enseignement, fonction publique et services de domestiques. Ils sont aussi très nombreux à travailler dans les banques, l’immobilier et les assurances.

Le secteur primaire chilien regroupe les industries minières et forestières, l’agriculture, l’élevage et la pêche. Les régions de la Terre de feu (Tierra del Fuego) et du détroit de Magellan, au sud du pays, renferment d’importants gisements de cuivre, de pétrole et de gaz naturel. Les fermes chiliennes produisent essentiellement du raisin (utilisé pour le vin), des pommes, des betteraves à sucre, des tomates, du maïs et des pommes de terre. Au sud, on trouve aussi de grandes fermes qui font l’élevage de moutons pour la laine. La pêche est par ailleurs très importante : maquereaux, anchois, sardines et harengs font la fierté des pêcheurs chiliens.

Les femmes représentent le tiers de la population active du Chili, proportion qui augmente chaque année. Depuis quelque temps, elles sont aussi de plus en plus nombreuses à faire carrière dans des domaines autrefois réservés aux hommes, comme la médecine et le droit. En 1990, près d’un tiers des médecins étaient des femmes (chiffre qui a augmenté depuis) ; il en était de même pour près de la moitié des juges en 1991. Malgré ces progrès, le taux de chômage est toujours plus élevé pour les femmes que pour les hommes.

Le gouvernement chilien essaie d’améliorer les conditions de travail. Tout le monde a le droit de grève et la discrimination vis-à-vis des employés syndiqués est interdite. Les femmes qui travaillent bénéficient aussi de nombreux avantages sociaux : elles ont droit à six semaines de congé de maternité avant l’accouchement, et à douze semaines après. Pendant la première année qui suit la naissance, elles ont également le droit de s’absenter du travail pour  s’occuper de leur enfant s’il est malade.

Le saviez vous? 

Le Service national aux femmes (Sernam), créé en 1990, cherche à promouvoir l’égalité des femmes en droits, à encourager leur participation dans le monde du travail, à améliorer leur qualité de vie et à renforcer leur vie de famille.

Les enfants des milieux les plus démunis doivent souvent travailler pour subvenir aux besoins de leur famille. En 1987, près de la moitié de la population chilienne vivait sous le seuil de la pauvreté. Grâce aux efforts du gouvernement, cette proportion a été réduite à moins d’un tiers de la population en 1994 et continue de baisser.