| Bien que l’économie du Tchad soit largement
basée sur l’agriculture, environ 2 % seulement de la surface totale
de la terre est considérée comme arable. Environ 10 % de
cette surface est recouverte de forêts, et on peut utiliser plus
du tiers des terres pour faire paître du bétail. Dans les
régions arides du nord, les gens cultivent des petites parcelles
irriguées par des puits ou des sources. Le sud, avec ses fleuves,
ses plaines inondables et sa saison des pluies, est la région la
plus productive.
Depuis l’arrivée des Français, le coton a dominé l’agriculture du Tchad, et c’est encore le produit agricole d’exportation le plus important. Le Tchad est le deuxième producteur de coton d’Afrique, après l’Égypte. Le sorgho et le millet sont les cultures vivrières de base. Les autres cultures sont le maïs, le riz, le blé, le tabac, le manioc, les arachides, les légumineuses et les légumes. De nombreuses familles pratiquent la culture de subsistance ainsi que la culture de rente. Le pays exporte également des peaux de bêtes et du bétail. Il y a trois types principaux de droit de propriété terrienne au Tchad. Le premier est la propriété collective : les terres appartiennent à un village entier et sont administrées par le chef du village. Le second est la propriété privée : des petites parcelles cultivées dans des lits de rivières asséchées ou des oasis peuvent appartenir à un individu ou à une famille. Le troisième type de propriété est la propriété gouvernementale : les grandes plantations irriguées sont habituellement la propriété de l’État. Le long de la rive sud-est du lac Tchad, des polders (champs créés en construisant des digues le long des lacs et des rivières) ont été aménagés pour cultiver du blé et du maïs. |
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| Dans la région saharienne du nord, la vie
gorane est centrée sur l’élevage du cheptel, source principale
de revenu. Dans les oasis, les Goranes cultivent des dates, des légumes
de jardin, des légumineuses et quelques céréales.
Dans quelques endroits, ils exploitent aussi des mines de sel et de natron
(produit qui ressemble au sel, utilisé à des fins médicinales
et pour le bétail).
Il y a quelques petites industries au Tchad. Les Tchadiens raffinent du sucre, brassent de la bière et produisent industriellement des textiles de coton et de l’huile de graines de coton. Le chantier pétrolier de Doba, dans le sud du Tchad, a fait naître des espoirs pour l’économie du pays, mais a suscité de l’opposition à cause de son impact écologique et social. |
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