Trois traditions religieuses coexistent au Tchad.
Environ la moitié de la population est musulmane. La plupart des
Musulmans vivent dans le nord et dans le centre du pays. les tribus musulmanes
du Tchad comprennent les Arabes, les Fulbes, les Kotokos, les Hausas, les
Kanembous, les Baguirmis, les Boulalas, les Zaghawas, les Hadjerais et
les Mabas. Dans le sud, quelques personnes suivent des religions autochtones,
alors que les autres sont chrétiennes, soit catholiques, soit protestantes.
Les peuples du Tchad non-musulmans sont principalement des habitants du
sud du Tchad et incluent les Saras, les Ngambaye, les Mbaye, les Goulaye,
les Moudang, les Moussei et les Massas.
Les Musulmans tchadiens ont combiné beaucoup de croyances pré-islamiques à celles de l’islam. Comme dans beaucoup de pays islamiques, les Musulmans tchadiens souvent ne parlent pas l’arabe du Coran. Néanmoins, la plupart des gens observent les cinq principales pratiques religieuses de la foi musulmane, que l’on connaît comme les « cinq piliers » de l’islam. La Shahada est la profession de foi. Chaque jour les musulmans récitent les paroles « Allah est le seul Dieu et Mohammed est Son prophète ». Salah est l’obligation de prier cinq fois par jour : à l’aube, à midi, au milieu de l’après-midi, au coucher du soleil et le soir. Zakat est l’aumône donnée aux pauvres. Saum est l’obligation de jeûner du lever au coucher du soleil, chaque jour pendant le mois sacré du Ramadan, le neuvième mois du calendrier islamique. Le Hajj est le pèlerinage à la Mecque que l’on doit effectuer au moins une fois dans sa vie, si possible. |
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Le Tchad compte trois diocèses catholiques
et un archevêque à N’Djamena. La plupart des catholiques tchadiens
vivent près de la frontière avec le Cameroun. Ils constituent
environ 5 % de la population. Les Protestants vivent dans le sud. Bien
que de nombreux missionnaires protestants aient quitté le pays dans
les années 1970, lors de la guerre civile, il reste quelques groupes
protestants missionnaires comme les Baptistes.
Les religions africaines traditionnelles sont également florissantes dans le sud. Ces religions honorent un dieu créateur, puissant. Toutefois, les gens n’adorent pas ce dieu directement, mais prient leurs ancêtres d’intercéder en leur nom. On accorde parfois aux chefs un pouvoir divin. Ils sont responsables des bonnes relations avec les forces surnaturelles. Par exemple, parmi le peuple Moundang, dans la région autour de Léré, le gong lere (chef) est responsable de la communication avec les esprits du ciel. |
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