Les gens du Tchad ont toujours eu recours à
la médecine traditionnelle pour se soigner ou soigner leur cheptel.
Les missionnaires européens et américains ont introduit la
médecine occidentale au début du xxe siècle. Les Français
ont également installé un système de santé
rudimentaire pendant leur occupation du pays.
Depuis l’indépendance, dans les années 1960, le gouvernement a tenté de développer le système de santé. Grâce à l’aide étrangère, de nouveaux équipements ont été construits et beaucoup de professionnels de la santé ont été formés. Les services de santé furent d’abord accessibles à tous les citoyens gratuitement. Depuis quelques années, on a introduit un système de paiement pour les traitements et les soins médicaux. Cela a eu pour conséquence d’améliorer la qualité des soins, mais cela signifie que les personnes très pauvres n’ont plus accès aux services médicaux. La plupart des hôpitaux se trouvent dans les grandes villes. Les équipements dans les zones rurales sont en nombre limité. Il y a seulement 1,5 docteurs pour 100 000 personnes. Il y a peu de spécialistes. Les habitants du Sahel, des régions sahariennes et de certains endroits du sud doivent parcourir de longues distances pour se faire soigner. |
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Le taux de mortalité infantile du Tchad
est élevé – environ 92 pour 1000. Néanmoins, la population
du Tchad est en croissance à raison de 2,65 % par an. On estime
que la moitié de la population de la capitale, N’Djamena, a moins
de 16 ans.
Les maladies infectieuses et parasitaires sont un défi pour le système de santé du Tchad. La tuberculose est répandue et le sida en augmentation. Des épidémies de choléra et de méningite se sont déclarées, en particulier dans la capitale et dans les régions du sud à forte population. Des cas de bilharziose (provoquée par un ver plat, aquatique qui entre dans le courant sanguin à travers la peau) et d’onchocercose (provoquée par des piqûres de mouches noires) sont fréquents. Le ver de Guinée, un type de parasite, peut entraîner de grandes souffrances. La malaria est un problème permanent. Dans tout le pays, diverses organisations non-gouvernementales internationales, comme l’Organisation mondiale de la santé et la Fondation Carter, travaillent à résoudre ces problèmes. |
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