LA FAMILLE
Il y a environ 100 groupes ethniques distincts au Tchad. Ces groupes comprennent des sous-groupes ethniques, avec leur propre langue et coutumes. Les modes de la vie familiale peuvent différer grandement entre ces groupes, bien que certaines pratiques soient largement répandues.

Les tribus goranes vivent dans le désert du Sahara, au nord du Tchad. Les familles goranes sont petites et comportent le père, la mère, les enfants et parfois un ou deux parents. Le clan est la structure la plus importante de la culture gorane. Chaque clan contrôle certaines ressources, comme les palmeraies ou les oasis. Les membres des autres clans ne peuvent utiliser ces ressources sans permission.

Une culture arabe semi-nomade prévaut dans la région du Sahel. Les Arabes constituent un tiers de la population. Leur structure sociale de base est le kishimbet, groupe dont les membres sont apparentés par la lignée des hommes. Le kishimbet est dirigé par un ancien, connu sous le nom de shaykh. Les membres d'un kishimbet vivent près les uns des autres et empruntent les mêmes itinéraires pendant les migrations. Parfois, les kishimbet voisins se rencontrent pour disuter de questions d'intérêt commun. On encourage le marriage entre cousins. 

Les Sara ont des rites d’initiation importants pour marquer le passage de l’enfance à l’âge adulte, spécialement pour les garçons. Le rite le mieux connu est le Yondo, qui a lieu quand le garçon a 8 ou 10 ans. Il doit passer une période prolongée dans la brousse en compagnie d’aînés et de ses camarades initiés, pour apprendre les secrets tribaux. Les femmes ne sont généralement pas autorisées à assister au Yondo. La circoncision peut être effectuée pendant ce rite.

Les femmes ont tendance à se marier vers 18-19 ans. Dans certains groupes, on considère qu’il est acceptable pour un homme d’avoir plus d’une femme. Dans la plupart des familles musulmanes, la famille du marié « paie » la mariée à sa famille avant le mariage, alors que dans d’autres groupes, il est plus courant que la femme apporte une dot au ménage. La dot peut être constituée d’argent, de marchandises pour la maisonnée ou de bétail. Dans certaines tribus du nord, le mariage est traditionnellement accompagné par une cérémonie qui mime le vol de la mariée à sa famille, qui réagit par un deuil rituel.

  Le saviez-vous?
Les familles considèrent les enfants comme une assurance pour l’avenir et estiment ceux qui ont de grandes familles. Quand les gens meurent sans enfants, on dit d’eux qu’ils « meurent deux fois ».
Les Sara ont des rites d’initiation importants pour marquer le passage de l’enfance à l’âge adulte, spécialement pour les garçons. Le rite le mieux connu est le Yondo, qui a lieu quand le garçon a 8 ou 10 ans. Il doit passer une période prolongée dans la brousse en compagnie d’aînés et de ses camarades initiés, pour apprendre les secrets tribaux. Les femmes ne sont généralement pas autorisées à assister au Yondo. La circoncision peut être effectuée pendant ce rite.

Les femmes ont tendance à se marier vers 18-19 ans. Dans certains groupes, on considère qu’il est acceptable pour un homme d’avoir plus d’une femme. Dans la plupart des familles musulmanes, la famille du marié « paie » la mariée à sa famille avant le mariage, alors que dans d’autres groupes, il est plus courant que la femme apporte une dot au ménage. La dot peut être constituée d’argent, de marchandises pour la maisonnée ou de bétail. Dans certaines tribus du nord, le mariage est traditionnellement accompagné par une cérémonie qui mime le vol de la mariée à sa famille, qui réagit par un deuil rituel.

  Le saviez-vous?
La scarification, traçage rituel de cicatrices sur la figure des membres de la tribu, est pratiquée par de nombreux groupes au Tchad. On trace des lignes et d’autres symboles sur la figure des jeunes gens pour marquer de manière permanente leur appartenance à une tribu particulière. On perçoit ces marques comme agréables à la vue.