Sous le régime khmer rouge, de nombreux
hôpitaux ont été détruits et des médecins
tués pour éliminer toute trace dune influence occidentale.
Seuls les membres du gouvernement avaient accès aux hôpitaux
et pouvaient consulter des médecins.
A lextérieur de Phnom Penh, les gens étaient encouragés à utiliser la médecine traditionnelle, à base de plantes médicinales. Aujourdhui encore, on consulte le guérisseur (krukhmer). Beaucoup de gens vivent sans eau potable ni électricité. Seules Phnom Penh et quelques autres villes disposent dusines de filtration. Les habitants des zones rurales utilisent leau des rivières et des ruisseaux pour boire, cuisiner, se laver, laver le linge et rejettent à la rivière les eaux usées. Ces pratiques sont à lorigine de nombreuses maladies, dont lhépatite. |
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La malnutrition est aussi un problème courant et beaucoup de femmes souffrent dinfertilité suite à de longues périodes de sous-alimentation. De nombreuses maladies désormais contrôlées dans dautres pays représentent encore un problème au Cambodge, notamment la tuberculose, la variole, la malaria, la diphtérie, la lèpre, la typhoïde, la dengue, la filariose (maladie provoquée par un ver) et le trachome (infection de lil). Les épidémies de choléra frappent encore et le nombre de cas de sida a rapidement augmenté au cours des dernières années. |
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La guerre a laissé derrière elle
de nombreuses mines antipersonnel qui sont la cause de beaucoup de souffrances,
de mutilations et de morts. Les champs de riz dans lesquels des gens travaillent
et des enfants jouent recèlent encore des mines.
Le gouvernement, principal employeur du pays, verse des pensions de retraite et dinvalidité à ses employés ainsi que des compensations en cas daccident du travail. |
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Le Cambodge améliore graduellement son
système de soins de santé, et cest une tâche particulièrement
difficile dans un pays dévasté par la guerre. Lécole
de médecine de Phnom Penh a rouvert ses portes. Les hôpitaux
provinciaux, les cliniques régionales et les dispensaires locaux
ont repris leurs activités. Les progrès sont lents parce
que les hôpitaux manquent de matériel, de médicaments
et de personnel médical qualifié.
Lespérance de vie au Cambodge est de 50 ans pour la femme et de 47 ans pour lhomme. |