LES SOINS MEDICAUX
Sous le régime khmer rouge, de nombreux hôpitaux ont été détruits et des médecins tués pour éliminer toute trace d’une influence occidentale. Seuls les membres du gouvernement avaient accès aux hôpitaux et pouvaient consulter des médecins. 

A l’extérieur de Phnom Penh, les gens étaient encouragés à utiliser la médecine traditionnelle, à base de plantes médicinales. Aujourd’hui encore, on consulte le guérisseur (krukhmer).

Beaucoup de gens vivent sans eau potable ni électricité. Seules Phnom Penh et quelques autres villes disposent d’usines de filtration. Les habitants des zones rurales utilisent l’eau des rivières et des ruisseaux pour boire, cuisiner, se laver, laver le linge et rejettent à la rivière les eaux usées. Ces pratiques sont à l’origine de nombreuses maladies, dont l’hépatite.

La malnutrition est aussi un problème courant et beaucoup de femmes souffrent d’infertilité suite à de longues périodes de sous-alimentation. De nombreuses maladies désormais contrôlées dans d’autres pays représentent encore un problème au Cambodge, notamment la tuberculose, la variole, la malaria, la diphtérie, la lèpre, la typhoïde, la dengue, la filariose (maladie provoquée par un ver) et le trachome (infection de l’œil). Les épidémies de choléra frappent encore et le nombre de cas de sida a rapidement augmenté au cours des dernières années.
 Le saviez vous? 
 
C’est une jeune Cambodgienne nommée Sopheap qui a été choisie pour représenter les victimes des mines antipersonnel du monde entier. Sa photographie a paru dans tous les journaux durant la campagne médiatique de 1997.
 
La guerre a laissé derrière elle de nombreuses mines antipersonnel qui sont la cause de beaucoup de souffrances, de mutilations et de morts. Les champs de riz dans lesquels des gens travaillent et des enfants jouent recèlent encore des mines.

Le gouvernement, principal employeur du pays, verse des pensions de retraite et d’invalidité à ses employés ainsi que des compensations en cas d’accident du travail.

Le Cambodge améliore graduellement son système de soins de santé, et c’est une tâche particulièrement difficile dans un pays dévasté par la guerre. L’école de médecine de Phnom Penh a rouvert ses portes. Les hôpitaux provinciaux, les cliniques régionales et les dispensaires locaux ont repris leurs activités. Les progrès sont lents parce que les hôpitaux manquent de matériel, de médicaments et de personnel médical qualifié.

L’espérance de vie au Cambodge  est de 50 ans pour la femme et de 47 ans pour l’homme.