La plupart des Burundais pratiquent une agriculture
de subsistance. Ils cultivent le haricot, le manioc, le mil, le sorgho,
la pomme de terre, la banane plantain, la canne à sucre, le maïs,
le pois et l’arachide. Les surplus de fruits et légumes sont vendus
au marché local et les profits servent à l’achat de biens
et d’aliments que les paysans ne peuvent pas produire.
Bon nombre de familles élèvent des bovins, des moutons ou des chèvres. Les plus riches emploient des gens pour s’occuper des animaux. Si l’on abat des bêtes pour la viande, la plupart sont gardées pour le lait. Beaucoup de peaux vont à l’exportation. La fortune d’une famille, son statut social, se mesure souvent à son cheptel. |
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Certains travaillent dans les plantations où
l’on pratique la grande culture, notamment celle du café, qui représente
plus de 80 % des revenus d’exportation du Burundi. Le thé et le
coton sont également cultivés pour l’exportation.
Les Burundais sont de très bons artisans. Des objets d’utilité comme les paniers, fabriqués autrefois pour la maison, sont maintenant vendus aux touristes. La ferronnerie, facilitée par la technologie moderne, est aussi développée. Le Burundi possède quelques mines de nickel. On fait également de la pêche commerciale sur le lac Tanganyika. Environ 6 % de la population travaille dans les services, le secteur public et l’industrie manufacturière, qui produit des aliments raffinés (sucre, café et thé notamment) et des biens de consommation dont savon, verre, ciment, couvertures, vêtements et chaussures, bière, insecticides et cigarettes. Le Burundi produit un peu d’électricité, mais le bois demeure la principale source d’énergie. Les services bancaires et techniques, l’assurance, les communications et le commerce sont presque tous centralisés dans la capitale. |
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Le tourisme est presque inexistant
malgré les efforts de promotion du gouvernement. Bien que les guides
touristiques vantent la beauté du Burundi, ils avertissent également
du danger de violence ethnique.
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