Les haricots, particulièrement les haricots
rouges, sont essentiels à la cuisine burundaise. On en mange au
moins une fois par jour. Récemment, le riz s’est également
imposé. Banane plantain, patate douce, manioc, pois et maïs
sont aussi des aliments de base. Beaucoup de familles ne peuvent se permettre
de la viande qu’une ou deux fois par mois. Un petit nombre élèvent
des bovins, des moutons ou des chèvres. Ceux qui possèdent
du bétail hésitent cependant à manger leurs bêtes,
qui sont une marque de statut social. Comme collation, on mange aussi arachides,
canne à sucre et fruits ; par tradition, les Burundais font peu
de sucreries et le repas comprend rarement un dessert.
L’urwarwa (vin de banane fait maison) se
boit lors des célébrations ou aux repas. La bière
Primus, produite au Burundi, et l’impeke, une bière maison
à base de sorgho, sont également populaires. Dans les réunions
de famille ou entre amis, on boit souvent l’impeke à la paille
dans un grand contenant commun pour souligner le fait qu’on est ensemble. |
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Dans les villes, l’alimentation est
plus variée. À Bujumbura et à Gitega, on trouve de
la restauration minute et des restaurants grecs, français et asiatiques.
Les Asiatiques ont introduit le riz, les chapatis et les aliments très
épicés. Toutefois, les restaurants sont chers et les gens
ne les fréquentent pas souvent. Les restaurants sont rares hors
des villes.
Au Burundi, on cuisine surtout sur des feux de
bois. La déforestation rend cependant le bois de plus en plus difficile
à trouver.
Haricots
aux plantains |
Ingrédients
500 ml de fèves
rouges séchées
4 plantains
1/4 c. à
thé de sel
2 c. à
soupe d’huile
1 petit oignon
émincé
piment fort
au goût
Préparation
Tremper les haricots
3 heures, puis faire bouillir dans l’eau 30 minutes ou jusqu’à ce
qu’ils soient tendres. Égoutter. Peler et hacher les plantains.
Chauffer l’huile et dorer l’oignon. Ajouter les haricots, les plantains,
le sel et le piment et faire sauter 2 minutes. Ajouter 4 tasses d’eau.
Mijoter jusqu’à ce que les plantains soient cuits et qu’il reste
environ 250 ml de liquide. Servir chaud. |
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Le
saviez-vous? |
Dans
de nombreuses familles burundaises, on fabrique des récipients avec
des courges, ou gourdes, qu’on cultive à cette fin et qu’on fait
sécher. Ces « calebasses » servent comme vaisselle ou
pour transporter l’eau ou entreposer le grain.
On fabrique
également de la poterie pour la cuisson et l’entreposage des aliments. |
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Le
saviez-vous? |
L’ibitoke
(le plantain) est un type de banane. Pour peler les plantains verts, on
fait deux ou trois entailles sur la longueur, juste assez pour transpercer
la pelure épaisse sans couper dans la chair. La peau s’enlève
alors facilement par morceaux. Les plantains mûrs se pèlent
facilement. Contrairement aux bananes, les plantains se mangent cuits. |
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