Au Brésil, les conditions sanitaires tout
comme le nombre et la qualité des services médicaux varient
énormément dune région à lautre. Dans les
grandes villes, les médecins sont nombreux et ont souvent reçu
leur formation à létranger. Par contre, les communautés
de lintérieur du pays et les petites villes manquent dhôpitaux
et de personnel médical. Le Brésil a un système de
santé public, mais celui-ci est très sommaire. Dans le privé,
les services sont plus rapides et de meilleure qualité que dans
le public. Ceux qui en ont les moyens peuvent se faire soigner dans des
établissements ultra-modernes.
Pour les 60 % de la population qui utilisent le système public, les soins se limitent aux vaccinations obligatoires et aux soins durgence. Le manque de places dans les hôpitaux rend difficile laccès aux traitements médicaux. |
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La plupart des maladies sont causées par la consommation deau non-potable, une mauvaise évacuation des eaux usées, de mauvaises conditions de logement et la malnutrition : plus de la moitié des Brésiliens sont mal nourris. |
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En Amazonie, les maladies telles que la malaria
et la fièvre jaune sont courantes. Cliniques ambulantes et bateaux-hôpitaux
offrent des soins médicaux de base, soccupant notamment des vaccinations.
Nombreux sont les bébés qui meurent en bas âge. Le taux de mortalité est surtout élevé dans le nord-est du pays et dans les favelas (taudis) des grandes villes. Les enfants des mères qui vivent dans des favelas risquent six fois plus de mourir tôt que ceux dont les mères ont une éducation universitaire. Le gouvernement a mis sur pied des programmes destinés à améliorer les conditions de santé dans les favelas, surtout chez les femmes enceintes et les enfants en bas âge. |
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Le sida et la séropositivité se propagent à une vitesse galopante au Brésil. Plus de 40 000 cas ont déjà été répertoriés et le pays est le troisième au monde pour le taux de sida. Très souvent, la propagation de la maladie provient de la transfusion de sang contaminé. Les fonds que le gouvernement consacre au système de santé sont insuffisants pour traiter les personnes souffrant du sida. |