Les grandes villes brésiliennes sont surpeuplées et une importante partie de leur population vit sous le seuil de la pauvreté. Les taudis (favelas) de Rio de Janeiro et de São Paulo sont parmi les plus démunis du monde : la plupart des favelados vivent dans des habitations au sol en terre battue, sans eau courante ni électricité ; ils font à manger sur de petits poêles à bois rudimentaires et lavent leur linge à la main dans de leau polluée. Doù la propagation de maladies. Les conditions de vie sont cependant légèrement meilleures dans certaines favelas, la population ayant accès à des centres médicaux et sociaux et parfois même à une télévision. | ||
Les rues des grandes villes brésiliennes sont devenues le foyer de millions denfants sans abri : on les appelle les abandonados. Ce sont des orphelins ou des enfants abandonnés ; nombreux sont aussi ceux que leur famille envoie gagner quelques sous pour acheter de la nourriture. Les enfants cirent les chaussures, lavent les voitures, portent les sacs à provisions ou demandent la charité, quand ils ne volent pas. Au cours des dix dernières années, un mouvement national cest developpé pour venir en aide à ces enfants. | ||
Les familles des classes moyennes brésiliennes ont généralement les moyens de vivre dans une maison ayant toutes les commodités modernes. Quant aux membres des classes privilégiées (politiques, industriels, grands propriétaires terriens...), ils vivent habituellement dans de grandes propriétés protégées par des gardes de sécurité. |
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Autrefois, les grandes demeures des plantations
logeaient le propriétaire, sa femme, ses enfants et leur famille
éventuelle, ainsi que les frères, les soeurs, les oncles
et les tantes. De telles familles pourraient compter plus de 300 personnes aujourdhui. Bien quil ny ait plus à proprement parler de patriarche autoritaire à la tête de la famille, il est encore de coutume de demander lavis ou laccord de lhomme le plus âge de la famille avant de prendre des décisions importantes. |