La plupart des Boliviens des régions rurales
vivent de l’agriculture. Pomme de terre, maïs, quinoa, banane, café,
blé, coca, riz, canne à sucre, haricot, manioc, carotte,
orange et noix du Brésil constituent les principales cultures. La
production vise essentiellement à satisfaire aux besoins de la famille
et de la communauté, l’excédent étant vendu au marché
local. Dans les petites villes, le jour du marché est une importante
activité sociale.
Presque tout le pays étant montagneux, les
Boliviens ont aménagé des petits champs en terrasses à
flanc de montagne. Sur l’Altiplano, on entoure souvent ces champs d’une
rigole remplie d’eau pour empêchera la récolte de geler par
les nuits froides. Dans le département de Beni, situé dans
la partie septentrionale du pays, on pratique l’élevage de bovins
; dans le Tarija, au sud, on cultive la vigne pour la production du vin. |
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Plus de 30 % des travailleurs œuvrent dans les
services, 10 % travaillent dans le secteur manufacturier (textile et vêtement,
notamment) ou la métallurgie et 5 % dans l’industrie minière.
Le sol bolivien est riche en étain, en argent, en or, en minerai
de fer, en zinc, en plomb, en antimoine, en tungstène et en cuivre.
Les conditions de travail dans les mines restent dangereuses, mais des
efforts sont déployés pour les améliorer. Bon nombre
de travailleurs sont syndiqués. Les deux plus grands syndicats du
pays sont la Fédération bolivienne du travail et le Syndicat
des enseignants.
Bien que le coût de la vie soit très
bas en Bolivie, de nombreuses familles ont peine à se procurer l’essentiel,
même lorsque les deux parents travaillent. Plus de la moitié
de la population vit dans la pauvreté. Certains survivent en troquant
toutes sortes de produits et services ou en travaillant dans des usines
ou des ateliers clandestins. Les enfants de familles pauvres travaillent
souvent dans les villes comme cireurs de chaussures, vendeurs ambulants
ou domestiques. Bien que l’économie souterraine procure du travail
et produise des biens à faible coût, les conditions de travail
peuvent y être dangereuses. |
Le
saviez-vous? |
On trouve
dans la région du lac Titicaca des bateaux d’origine inca, faits
de balsa, un bois très léger, et de roseaux totora. Dans
les années 1940, un Norvégien, Thor Heyerdahl, construisit
une réplique de bateau inca et entreprit la traversée du
Pacifique afin de prouver que les Incas avaient très bien pu se
rendre en Polynésie. Son bateau s’appelait le Kon-Tiki, du nom du
dieu inca du soleil. |
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