MANGER Á LA BOLIVIENNE
Le petit déjeuner typique comprend un breuvage à la semoule de maïs du nom d’api et un chausson fourré au fromage et autres ingrédients, appelé empanada. À la pause du matin, on mange un plat national, le salteña, chausson garni de bœuf ou de poulet, de pois, de pommes de terre, d’oignons, d’olives, de raisins secs et d’un œuf. 

Le repas du midi est le plus important de la journée en Bolivie. Beaucoup de gens rentrent chez eux pour partager le repas en famille. Une soupe précède généralement le plat principal. L’après-midi, il est d’usage de faire une pause et de prendre une pâtisserie et du thé. Le repas du soir est habituellement léger.

La pomme de terre est un aliment fondamental de la cuisine bolivienne ; on en cultive quelque 220 variétés et la langue aymara compte plus de 200 mots pour en parler. Dans les régions rurales, pour conserver les pommes de terre, on les étend au soleil et les piétine de manière à en extraire l’eau, puis on les laisse geler durant la nuit ; ainsi préparées, elles s’appellent chuños et se conservent pendant des mois. Haricots et maïs sont aussi des aliment de base. Le choclo, une sorte de maïs blanc, a la faveur des Boliviens et le maïs soufflé sucré (pasankalla) est une gâterie populaire. Manioc et bananes plantains frites accompagnent souvent le plat principal, tout comme le riz et le quinoa, qu’on met également dans la soupe. On cultive en Bolivie plusieurs variétés de fruits qui ne se trouvent pas facilement en Amérique du Nord, notamment la figue de Barbarie et l’anone, ou pomme-cannelle (chirimoya).
  Le saviez-vous?
Avant de boire la chicha, on en laisse tomber quelques gouttes sur le sol en l’honneur de Pachamama, déesse de la Terre, pour s’assurer de bonnes récoltes. Ce rituel s’appelle cha’lla.
Les Boliviens sont friands de sauces épicées. La lluja, une sauce aux tomates épicée, nappe de nombreux mets. À Cochabamba, on mange une sauce à base d’oignons, de tomates et de fromage que l’on appelle soltero ou k’allu. Le pollo escabeche – poulet aux légumes marinés servi avec de la sauce aux piments –, la sajeta de pollo – poulet avec poivrons jaunes, ail, cumin, persil et oignons – et le chicharrón – porc frit – figurent parmi les mets favoris. Les gens qui vivent près d’un lac mange du poisson (truite, dorade, surubí ou pejerrey). Dans le sud du pays, l’élevage du bovin influence la cuisine ; on y mange par exemple un plat appelé ají de lengua, de la langue de bœuf épicée. Les Boliviens sont également amateurs de ragoûts bien relevés (saisi, chairo paceño, fricasé et fritanga). 
Parmi les desserts les plus populaires, mentionnons les cocadas, sucreries à base de noix de coco, la crème glacée, les beignets et les humintas, pâtisseries cuites dans des feuilles de maïs.

Les Boliviens boivent de la tisane (maté), de la chicha – alcool obtenu par fermentation de manioc ou de maïs –, de la bière et un alcool de raisin blanc appelé singani, que l’on prend pur ou intégré à un cocktail.
 
 
  Cocadas 
Ingrédients

650 ml de noix de coco émincée
200 ml de lait concentré
1 œuf
1/4 de c. à thé d’essence d’amande

Préparation

Mélanger tous les ingrédients dans un bol. À l’aide de deux cuillers, déposer le mélange en petites boulettes sur une tôle à biscuits beurrée. Faire cuire au four à 160 ?C pendant 25 min ou jusqu’à ce que les cocadas soient brun doré.