Les icônes sont lune des plus anciennes
formes dart en Biélorussie. Ce sont des peintures sacrées
représentant Jésus, la Vierge ou un saint. On les trouve
dans les églises orthodoxes, à la place des statues, qui
ne sont pas permises, et dans les maisons orthodoxes, qui entretiennent
toutes un petit autel domestique. Un art de licône non religieux,
puisant à la culture populaire et la mythologie, sest également
développé au cours des siècles.
Les Biélorusses sont également réputés pour leurs sculptures sur bois, quil sagisse de statuettes peintes, de boîtes ou dautres objets domestiques. On fabrique également de jolis animaux et oiseaux très colorés en céramique. La broderie biélorusse est absolument remarquable, comme en témoignent les blouses et corsages en lin des vêtements traditionnels ; dans plusieurs régions, seul le rouge est utilisé dans la broderie. |
||||
La musique traditionnelle biélorusse reste très vivante.
Balalaïkas,
accordéons, lyres et flûtes diverses sont des instruments
typiques. On joue presque toujours de la musique traditionnelle lors de
fiançailles ou de mariages. Chansons comiques et ballades racontant
les exploits des héros du passé sont aussi très appréciées.
Durant les dix derniers jours de novembre, se tient chaque année
un important festival de musique traditionnelle, de musique classique et
de danse. Le groupe rock-traditionnel Pesnyary jouit dune grande popularité
et a fait des tournées en Europe et en Amérique du Nord.
Le théâtre et la poésie occupent depuis toujours une place privilégiée dans la culture biélorusse. Des théâtres itinérants appelés Skomorochy sillonnent encore les campagnes. La journée de la Poésie, en juin, est un événement couru. |
|
|||
Les uvres du poète et romancier Jakub Kolas et du poète
et dramaturge Janka Kupala sont considérées comme des classiques
de la littérature biélorusse. Tous deux ont fait partie dun
groupe décrivains qui contribua au succès de la revue Nacha
Niva (Notre champ) entre 1906 et 1915, en y décrivant la dure
vie des paysans et en faisant revivre le lointain passé où
les Biélorusses étaient maîtres de leur destinée.
Vasili Bykov, écrivain contemporain le plus connu et ardent critique du gouvernement, a été surnommé la « conscience de la nation ». Il a abondamment décrit dans ses romans les terribles souffrances des Biélorusses pendant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs de ses romans ont été traduits en français, dont Dans le brouillard et La Traque. Natalia Arseneva jouit elle aussi dune grande réputation ; certains de ses romans ont été traduits en anglais, dont Beneath the Blue Sky. |
||||
|