LES SOINS MÉDICAUX
Les habitants de la Barbade sont en général en bonne santé. La mortalité néonatale est de 16 naissance sur mille. La plupart des accouchements ont lieu en milieu hospitalier ou dans des maternités privées. L’espérance de vie est de 72 ans pour les hommes et de 77 ans pour les femmes. Plus de 90 % des foyers ont l’eau courante, ce qui contribue à la salubrité publique.

Il y a deux systémes de santé à la Barbade : un systéme public gratuit et accessible à tous, et un réseau privé. Le grand hïpital général, le Queen Elizabeth Hospital, est situé dans la capitale, Bridgetown ; l’ïle compte également cinq hôpitaux gériatriques. Les soins y sont gratuits.

Les services hospitaliers sont souvent lents en raison du nombre de patients. Les hïpitaux font aussi parfois face à des pénuries de fournitures médicales. En conséquence, nombreux sont les gens qui fréquentent les << polycliniques >>, qui se spécialisent dans les services externes et le traitement des maladies ou blessures bénignes. Ces cliniques permettent de réduire les listes d’attente des hïpitaux, qui peuvent ainsi se consacrer davantage aux affections plus graves.

Les Bajans de plus de 65 ans jouissent d’un régime général d’assurance maladie qui couvre les médicaments. Avant cet âge, il faut payer les médicaments sur ordonnance et les fournitures médicales. Certains ont des assurances privées pour les soins médicaux et les médicaments.

  Le saviez-vous?
Grâce à son climat sain, l’ïle reçoit depuis le XVIIIe siécle des villégiateurs en cure. Les centres de cure de Bathsheba et de Cattlewash, à l’est, sont trés renommés.
Si les Bajans font bon usage du réseau public de santé, ceux qui en ont les moyens préférent généralement les cliniques privées, où les services peuvent être meilleurs. Certains Bajans se font également soigner à l’étranger, notamment au Canada, en Angleterre et aux États-Unis.

Les principales causes de décés sont le diabéte, l’hypertension et les maladies coronariennes. L’influenza, les oreillons, la fiévre typhoïde et la dengue se manifestent également à l’occasion, mais ne sont pas répandus. Les cas de sida et de VIH deviennent plus nombreux.

La médecine traditionnelle est parfois combinée aux traitements de la médecine moderne. On fait ainsi une large utilisation de remédes maison préparés à partir de racines, de fleurs, de graines, de feuilles ou d’extraits de plantes. L’aloés a de multiples usages : sa chair est appliquée sur les plaies ou les ecchymoses pour accélérer la cicatrisation ; sous forme de jus, il sert à soigner les affections internes. Pour traiter les fiévres bénignes, on a souvent recours à une infusion de feuilles de cirse. Sauge noire, avocat et limette en infusion et racine de gully en potion sont également utilisés pour réduire la fiévre.