La cellule familiale prend diverses formes à
la Barbade. La proportion de familles monoparentales est en fait élevée
et 38 % des foyers bajans ont une femme à leur tête. Dans
de nombreuses familles, les grands-parents s’ajoutent aux parents et aux
enfants.
À la Barbade, la tradition veut que la famille entiére, et non les seuls parents, s’occupent de l’éducation des enfants. C’est cependant la mére qui a la responsabilité principale d’élever et de faire vivre ses enfants. Les jeunes enfants sont souvent laissés sous la garde des grands-parents ou d’autres membres de la famille pendant que la mére ou les deux parents sont au travail. Entre voisins, on se surveille aussi les enfants les uns des autres. |
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La famille élargie et les amis jouent un
rïle de soutien trés important : il y a toujours quelqu’un
pour aider. On verra facilement quelqu’un de la parenté ou du quartier
prendre chez lui un enfant d’une famille trop nombreuse dont les parents
n’arrivent pas à nourrir toutes les bouches. Les enfants de femmes
non mariées sont souvent adoptés sans formalités ou
élevés par un membre de la famille élargie.
On attend des enfants qu’ils soient obéissants, polis et respectueux envers leurs aïnés. La famille joue un rïle primordial dans la socialisation de l’enfant, mais l’école et le milieu y contribuent aussi. La fessée est permise pour corriger un jeune enfant et pour faire observer la discipline. Pour les Bajans, le comportement d’un enfant en public a des répercussions sur la réputation de ses parents. |
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Le mariage est l’occasion de grandes célébrations. La plupart des noces sont soulignées de chants et de danses, ainsi que du traditionnel g‚teau au rhum. En général, les jeunes époux vont vivre seuls ; ceux qui ne peuvent se permettre de louer ou d’acheter un logis vivent un certain temps avec les parents de l’un ou de l’autre. La femme prend d’habitude le nom du mari, bien qu’on en voie maintenant conserver leur nom de jeune fille. Comme au Canada, on peut vivre en couple sans être mariés. |
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