Croyances
Environ 85 % des Bengalis sont musulmans, pour la plupart sunnites. Le reste de la population est principalement hindoue, mais on trouve aussi quelques communautés bouddhistes ou chrétiennes ainsi que des tribus pratiquant leur religion traditionnelle. La constitution du pays garantit une liberté religieuse totale. De nombreux Bengalis sont très pratiquants.

La date des fêtes musulmanes, ou Eids, est déterminée par le calendrier lunaire. Les dates sont ainsi avancées de onze jours chaque année. Le Ramadan est très important pour les Musulmans. Pendant ce mois de jeùne, ils ne peuvent ni boire ni manger du lever au coucher du soleil. Le matin, avant le lever du soleil, ils prennent un repas appelé Sehri. Le repas de fêtes qu'ils mangent le soir, après le coucher du soleil, s'appelle Iftar ; c'est un repas très important

La période de festivités qui marque la fin du Ramadan s'appelle Eid-al-Fitr. De nombreux Bengalis retournent dans leur village pour faire la fête, prier, échanger des cadeaux et faire l'aumône aux pauvres.  LE SAVIEZ -VOUS? 

Au Bangladesh, toute festivité (foire, fête des moissons, mariage...) est appelée mela. Défilés et vendeurs de breloques contribuent à créer un air de fête. Des personnes de toutes religions - Musulmans, Hindous, Bouddhistes et Chrétiens - y participent.

Environ neuf semaines plus tard a lieu Eid-al-Adha, qui célèbre la disposition du prophète Abraham à offrir son fils en sacrifice à Dieu. Le matin, les fidèles se rassemblent sur une place publique pour prier. Plus tard, dans la journée, les familles se retrouvent pour le sacrifice rituel d'une vache, d'une chèvre ou d'un agneau.

Pour les Hindous, la fête la plus importante est Durga Puja. Pour l'occasion, ils fabriquent des statues de bamboo et d'argile représentant la déesse Durga, et ils en placent dans tous les temples. Durga, la déesse de l'énergie, est assise sur un lion et tient une arme différente dans chacune de ses dix mains. Après dix jours de cérémonies et de services religieux, les statues sont déposées dans une rivière ou un étang. Les gens dansent alors au rythme des tambours pendant que les statues se désintègrent lentement dans l'eau que l'on dit sacrée