Le Bangladesh a l'un des climats les plus humides du monde. Trois grands fleuves ainsi que de nombreuses rivières sillonnent les basses plaines vertes et dorées du pays, transportant bateaux et radeaux chargés de biens et de passagers. Les alluvions déposés par les crues fertilisent régulièrement le sol si bien que les rizières et les champs de blé et de jute sont parmi les plus fertiles du monde. 

Si l'eau est une des richesses du Bangladesh, c'est aussi un élément destructeur. Des cyclones s'abattent régulièrement sur le Bangladesh : celui de 1991 a fait 138 000 victimes et 10 millions de sans abri. Contenir les inondations, éviter l'érosion du sol et construire des abris pour se protéger des cyclones sont des préoccupations constantes. Les Bengalis s'adaptent comme ils peuvent aux inondations qui accompagnent la mousson en été et en automne: se déplacer avec de l'eau jusqu'à la taille devient alors pour eux chose normale;  certains vivent même dans des maisons flottantes qui montent ou descendent avec le niveau de l'eau. En fait, la plus vieille inscription qui ait été trouvée au Bangladesh conseille vivement aux habitants de rentrer les récoltes avant que les inondations n'arrivent. Certaines des régions montagneuses de l'est reçoivent jusqu'à 500 cm de précipitations par an. 

Les Bengalis divisent l'année en trois saisons : l'époque de la mousson Barsha), d'avril à septembre, la saison froide (Sheet), de décembre à janvier, et la saison chaude (Grishma) de la mi-mars à la mi-mai. La plupart des précipitations annuelles tombent en juin et en septembre. Le taux d'humidité monte jusqu'à 
95 % pendant la saison des pluies. Les températures s'échelonnent entre 5C pendant la saison froide et plus de 40C pendant la saison chaude.