Les soins médicaux 
Le Bangladesh s'efforce d'améliorer la santé de sa population, ce qui n'est pas tâche facile dans un pays rongé par la pauvreté et dévasté par les catastrophes naturelles. Les organisations de coopération au développement estiment que la moitié de la population vit sans les nécessités de la vie, dont les soins médicaux appropriés. De nombreux enfants souffrent de malnutrition et de déficience en vitamines, le taux de mortalité maternel à l'accouchement est élevé et l'espérance de vie n'est que de 55 ans.
En fait, depuis 1960 - l'espace d'une génération -, le Bangladesh a réussi à augmenter l'espérance de vie de ses citoyens de 15 ans. Le gouvernement a consacré des ressources considérables au planning familial, ce qui a contribué à faire baisser le taux de natalité, qui est très élevé. LE SAVIEZ-VOUS?  

Le Bangladesh est un des dix pays les plus affectés par l'effet de serre.  

En 1996, environ 2 millions d'enfants ont été vaccinés contre la poliomyélite dans le cadre d'une campagne du gouvernement visant à éliminer la maladie. 

Dans les campagnes ou dans les montagnes, les gens ont accès à l'ayurvedic, médecine traditionnelle pratiquée par des guérisseurs appelés ojhas ou fakirs. On fait appel à ces derniers pour traiter toutes sortes de maux, d'un malaise passager aux maladies chroniques, en passant par les fractures et les morsures de serpents. Ils fournissent également des amulettes qui protègent contre la sorcellerie. Ces amulettes sont particulièrement populaires auprès des pauvres et des gens de la classe moyenne. 

Le gouvernement a établi un grand réseau d'hôpitaux et de dispensaires. Toutefois, si certaines régions sont très bien équipées, dans d'autres, plus isolées, il faut aller loin pour se faire soigner. La plupart des services sociaux du pays sont fournis par des organisations bénévoles et le Bangladesh reçoit beaucoup d'aide de l'étranger.