Le gouvernement de Bahreïn encourage vivement
l’éducation, à un point tel que le pays jouit d’un des plus
hauts taux d’alphabétisation du monde arabe (soit 84 % de la population
adulte).
Garçons et filles ont aujourd’hui accès gratuitement aux écoles publiques des niveaux primaire (3 à 9 ans), intermédiaire (9 à 12 ans) et secondaire (12 à 15 ans). Les enfants vont à l’école du samedi au mercredi. Fournitures scolaires, uniformes, repas et transport sont gratuits. En plus du système public, on compte un grand nombre d’écoles privées ou religieuses qui offrent des cours aux niveaux primaire et secondaire. Parmi ces écoles, mentionnons l’École asiatique, l’École indienne, les écoles catholiques et l’École internationale de Bahreïn, reconnue et administrée par les États-Unis. |
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Le premier groupe de Bahreïnis
à obtenir un diplôme universitaire (en 1927) a étudié
à l’Université américaine de Beyrouth au Liban. Ce
n’est qu’en 1968 que le premier établissement d’enseignement supérieur
de Bahreïn, la Polytechnique du Golfe, ouvrit ses portes. L’établissement
fusionna en 1984 avec l’École des arts, des sciences et de l’éducation,
fondée en 1979, pour donner naissance à l’Université
de Bahreïn. Aujourd’hui, l’université, qui compte environ 9
000 étudiants, offre des programmes de baccalauréat en arts
et en sciences, ainsi que des maîtrises et doctorats en éducation,
en génie civil et en administration des affaires.
L’autre université de Bahreïn, bien plus petite, est l’Université du golfe Persique. Fondée elle aussi en 1984, elle est subventionnée par les six membres du Conseil de coopération des États arabes du Golfe. La mise sur pied des programmes et des infrastructures a été lente en raison de la baisse du prix du pétrole au milieu des années 1980. La faculté de médecine, la première de l’établissement, n’a vu le jour qu’à l’automne 1989. La fin des travaux est prévue pour 2006. |
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Bahreïn dispose d’une École
de services en soins de santé offrant une variété
de programmes de formation en soins infirmiers et en technologies médicales,
ainsi qu’un Centre de formation en hôtellerie et en restauration
qui propose des cours de formation professionnelle postsecondaires en gestion
hôtelière et en arts culinaires.
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